Un motif rare de mosaïque antique découverte sur le site de l'abbaye de Sorde, dimanche 13 octobre 2024. • © Laurent Callegarin
Lors de fouilles sur le site de l'Abbaye St-Jean de Sorde dans les Landes, des archéologues de Bordeaux et de Pau ont mis au jour des mosaïques du 5ᵉ siècle après JC. Et, ils ont découvert par la même occasion la présence d'un palais campagnard de l'époque gallo-romaine mesurant entre 3 000 et 5 000 m². Une découverte scientifique majeure pour la région, car les grandes villas de cette période sont très rares dans le sud de l'Aquitaine.
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"C'est une vraie surprise" se réjouit Laurent Callegarin, professeur d'histoire et d'archéologie de l'université de Pau. Ce spécialiste de l'Antiquité et des mondes anciens, a participé à un projet collectif de recherche consacré à des fouilles à l'Abbaye Saint-Jean de Sorde, dans le sud des Landes qui se déroulent jusqu'au 25 octobre.
Un motif rare de mosaïque antique découverte sur le site de l'abbaye de Sorde, dimanche 13 octobre 2024.
Un motif rare de mosaïque antique découverte sur le site de l'abbaye de Sorde, dimanche 13 octobre 2024. • © Laurent Callegarin
Projet "Sordus"
Ce projet de fouilles s'appelle Sordus et rassemble des archéologues, des historiens, des architectes, ou encore des géologues. Leur mission est de fouiller les sols de l'Abbaye Saint-Jean de Sorde où se sont succédé et superposées trois périodes historiques. Une villa gallo-romaine du 3ᵉ et 4ᵉ siècles après JC, un monastère médiéval qui s'est implanté sur la villa à partir du 10ᵉ siècle jusqu'à la fin du Moyen Âge, puis son architecture a été "modernisée" par une congrégation de Bénédictins de Paris à partir du 17ᵉ siècle qui restera jusqu'à la Révolution française. Tout un programme. Ce site remarquable en Nouvelle-Aquitaine est classé.
L'abbaye de Sorde dans les Landes. Ces nouvelles fouilles archéologiques se sont déroulées sur la partie en herbe du côté du Gave. Sous le site du monastère construit au 10ᵉ siècle, se trouve une immense villa gallo-romaine de plusieurs milliers de m2, sans doute une des plus grandes de la région.
L'abbaye de Sorde dans les Landes. Ces nouvelles fouilles archéologiques se sont déroulées sur la partie en herbe du côté du Gave. Sous le site du monastère construit au 10ᵉ siècle, se trouve une immense villa gallo-romaine de plusieurs milliers de m2, sans doute une des plus grandes de la région. • © capture Google maps
Louis Lopeteguy, un jeune chercheur archéologue en doctorat de l'université de Bordeaux et de l'entreprise Hades archéologie, a fait une précieuse découverte pour le patrimoine régional. Au niveau de la galerie nord du cloître de l'abbaye, sous des sépultures maçonnées de l'époque moderne, l'archéologue a trouvé une série de mosaïques romaines géométriques et des fresques de la villa gallo-romaine enfouie. "Ces mosaïques représentent des tresses, des entrelacs, des motifs végétaux, du lierre et des fleurs typiques de l'école des mosaïstes d'Aquitaine de la fin de l'Antiquité", explique-t-il. Ces mosaïques décoraient une des salles de l'ancienne résidence antique. Mais la nouveauté n'est pas là.
Les mosaïques datent du 5ᵉ siècle après JC.
Un palais campagnard d'envergure
Lors de fouilles sur le site de l'Abbaye St-Jean de Sorde dans les Landes, des archéologues de Bordeaux et de Pau ont mis au jour des mosaïques du 5ᵉ siècle après JC. Et, ils ont découvert par la même occasion la présence d'un palais campagnard de l'époque gallo-romaine mesurant entre 3 000 et 5 000 m². Une découverte scientifique majeure pour la région, car les grandes villas de cette période sont très rares dans le sud de l'Aquitaine.
C'est une vraie surprise" se réjouit Laurent Callegarin, professeur d'histoire et d'archéologie de l'université de Pau. Ce spécialiste de l'Antiquité et des mondes anciens, a participé à un projet collectif de recherche consacré à des fouilles à l'Abbaye Saint-Jean de Sorde, dans le sud des Landes qui se déroulent jusqu'au 25 octobre.
Ce projet de fouilles s'appelle Sordus et rassemble des archéologues, des historiens, des architectes, ou encore des géologues. Leur mission est de fouiller les sols de l'Abbaye Saint-Jean de Sorde où se sont succédé et superposées trois périodes historiques. Une villa gallo-romaine du 3ᵉ et 4ᵉ siècles après JC, un monastère médiéval qui s'est implanté sur la villa à partir du 10ᵉ siècle jusqu'à la fin du Moyen Âge, puis son architecture a été "modernisée" par une congrégation de Bénédictins de Paris à partir du 17ᵉ siècle qui restera jusqu'à la Révolution française. Tout un programme. Ce site remarquable en Nouvelle-Aquitaine est classé.
Louis Lopeteguy, un jeune chercheur archéologue en doctorat de l'université de Bordeaux et de l'entreprise Hades archéologie, a fait une précieuse découverte pour le patrimoine régional. Au niveau de la galerie nord du cloître de l'abbaye, sous des sépultures maçonnées de l'époque moderne, l'archéologue a trouvé une série de mosaïques romaines géométriques et des fresques de la villa gallo-romaine enfouie. "Ces mosaïques représentent des tresses, des entrelacs, des motifs végétaux, du lierre et des fleurs typiques de l'école des mosaïstes d'Aquitaine de la fin de l'Antiquité", explique-t-il. Ces mosaïques décoraient une des salles de l'ancienne résidence antique. Mais la nouveauté n'est pas là.
La présence d'une villa gallo-romaine enfouie sous l'Abbaye St-Jean de Sorde est connue depuis les années 1960, date des premières fouilles scientifiques sur le site. En revanche, personne ne connaissait sa superficie. "La nouveauté, c'est que l'on s'attendait à trouver des vestiges des anciennes écuries ou des forges situées en dehors de la villa. Or, les mosaïques sont celle de l'une des pièces à vivre. On est en présence d'un palais campagnard de plusieurs milliers de mètres carrés, entre 3 000 et 5 000 m² peut-être, qui s'étire tout le long du Gave, s'enthousiasme Laurent Callegarin, professeur d'histoire et d'archéologie université de Pau (Pyrénées-Atlantiques), avec une salle de bains de 300 m², équipée de piscines, de baignoires, etc. C'est exceptionnel !"
On vient de lever une villa d'envergure. Elle devait appartenir à un aristocrate qui vivait à Dax et venait ici à la campagne. C'est exceptionnel !
Il faut imaginer dans ce palais campagnard, la présence d'une famille élargie avec des métayers et des petits fermiers. "Ce devait être un grand aristocrate dont le palais s'étalait sur la totalité du village de Sorde-L'Abbaye". Ce qui fait de cette villa l'une des plus vastes d'Aquitaine. "Les grandes villas gallo-romaines de ce type sont nombreuses autour de Bordeaux et dans le Gers, mais ce modèle de ferme est rare dans les Landes et dans le Pays basque", précise le professeur.
Valorisation de la richesse patrimoniale
Cette découverte a attiré entre 200 et 300 curieux ce week-end des 12 et 13 octobre. Des chanceux qui ont pu voir les mosaïques exhumées du lointain passé. "Il faut refermer les fouilles en début de semaine. Leur intérêt est scientifique, mais elles n'ont pas vocation à être exposées au public durablement. Nous allons les recouvrir avec un géotextile donc elles pourront être rouvertes si besoin. Et nous allons réaliser un modèle 3D qui sera présenté aux visiteurs de l'abbaye d'ici à deux ans, et qui permettra de se rendre compte de l'envergure de la villa gallo-romaine qui est sous nos pieds", précise l'universitaire de Pau.
L'Abbaye Saint-Jean de Sorde est classée aux Monuments historiques et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Ce site historique se visite toute l'année.
SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2024
Reunion ADRAHP 7-12-24.pdf
La réunion ADRAHP se tiendra exceptionnellement le mercredi 2 octobre à 20h30 au centre culturel de Chancelade.
Lettre ADRAHP 17-2024.pdf
La sortie annuelle de l’ADRAHP à la
découverte des thermes gallo-romains de Chassenon
Lettre ADRAHP 13-2024.pdf
Conférence Chevillot/Moissat
programme_2024.pdf
RÉUNION VENDREDI 6 SEPTEMBRE
Lettre ADRAHP 12-2024
Samedi 20 et dimanche 21 juillet, dans le cadre des animations proposées par le Musée Vesunna autour de l’exposition « A deux pas du Passé », une équipe de l’ADRAHP s’est associée à la Branno Teuta pour présenter divers aspects de la vie des Gaulois du IIIe au Ier siècle av. J.-C.
L’ADRAHP a animé un atelier de coulage de bijoux gaulois en bronze après avoir construit et installé un four de fonte sur le site de Vesunna. Cet atelier a été animé par Yvon Duteil et son petit-fils, Dimitri Goursolle devant un public nombreux et intéressé. Agnès Goursolle avait préparé une vitrine avec des reproductions de copies d’objets en bronze réalisés par cette équipe.
Parallèlement un autre atelier présentant divers aspects de la vie quotidienne était proposé par C. Chevillot, aidé par J.-M. Courtin et L. Veyssy. Vêtements gaulois, chaussures gauloises, armement du guerrier (cotte de mailles, bouclier, épées, etc..), vaisselle de table et évocation de l’alimentation chez les Pétrocores ont attiré une foule nombreuse, en particulier d’enfants ravis et surpris de pouvoir endosser une cotte de maille de 16 kg, de lever un bouclier gaulois…
Un grand merci à ces bénévoles qui sont venus montrer leur savoir-faire et le dynamisme de notre association dans de nombreux domaines du patrimoine du Périgord.
Merci à la conservatrice de Vesunna, E. Penisson et son personnel qui a été à nos petits soins durant ces deux jours.
C. Chevillot
Les fouilles se poursuivent sur le sanctuaire gaulois
de La Peyrouse à Saint-Félix-de-Villadeix. Les découvertes
de mobilier sont nombreuses.
Si vous êtes intéressés n’hésitez pas à venir les après-midis
(sauf samedi et dimanche) nous aider à laver le mobilier
archéologique issu des fouilles.
J’y serai cet après-midi pour vous accueillir et la semaine
prochaine Didier Cornaggia sera présent tous les jours pour vous guider.
Merci d'avance de votre participation.
A VOIR :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/bergerac/un-site-prehistorique-exceptionnellement-riche-decouvert-sur-un-terrain-a-construire-pour-la-dordogne-ce-site-est-le-site-de-la-decennie-2994035.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=
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Depuis le 22 avril, une équipe d’archéologues fouille un terrain sur le plateau de Pécharmant et fait des découvertes exceptionnelles, un campement de chasseurs-cueilleurs daté de 26 000 ans découvert en Dordogne.
Mobilisés en amont de la construction d’une maison individuelle, les archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives ont mis au jour un site de production de silex à Creysse près de Bergerac, en Dordogne L’équipe, composée de six à neuf personnes, a mis au jour une quantité impressionnante de matière lithique.
Avec des techniques de prise de vue particulières, les archéologues pourront reconstituer la dynamique d’occupation du site de 300 m².
Pour ceux qui n'ont pas pu assister à la conférence de Christian Chevillot et Enéko Hiriart au Centre de la Communication Joséphine Bakker à Périgueux sur La Peyrouse, il est possible de la visionner sur you tube.
https://youtu.be/Ezolnxxzw5M
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
En Dordogne, les généalogistes pouvaient déjà consulter le cadastre napoléonien sur le portail des archives départementales. Ils ont maintenant accès à un autre cadastre, dit rénové, récemment numérisé et mis en ligne. Mais de quoi s’agit-il précisément ?
Tout comme leurs prédécesseurs dits napoléoniens, ce sont des plans qui retracent, commune par commune l’état des propriétés, tant bâties que non bâties, cela dans un but fiscal avoué : connaître les propriétés et propriétaires, évaluer le produit imposable de chaque parcelle et… imposer chacun selon des critères précis.
Le cadastre napoléonien créé en 1807 voyait ses plans demeurer immuables. Aucune modification n’y étant apportée, au fil du temps, ils devenaient totalement obsolètes. C’est la raison de l’apparition en 1930 du cadastre rénové, modifié celui-ci aussitôt que nécessaire. Il retrace donc tout changement : la poussée de l’urbanisation, la rotation des cultures, la construction et l’amélioration de la voirie, le remembrement, etc. Progressivement, le "rénové" s’est substitué au "napoléonien".
En Dordogne, comme dans tous les autres départements français, la documentation cadastrale est classée par commune, puis par section et partie de section, avec un tableau d’assemblage. Son intérêt généalogique est indéniable : ces documents permettent d’établir l’historique d’une propriété en identifiant précisément la ou les parcelles, le nom des propriétaires successifs, la nature de propriété, sa surface et ses modifications.
Toutefois, en Dordogne, la recherche en ligne se limite aux plans, car la documentation annexe n’est pas numérisée, elle reste accessible uniquement en salle de lecture : les états de sections qui répertorient toutes les propriétés sises sur une commune, puis à partir de 1930, le fichier parcellaire ; les matrices cadastrales qui regroupent les comptes des contribuables mentionnant l’ensemble des biens déclarés et comportant les mutations.
Le portail de la Dordogne donne accès donc uniquement aux plans, on y accède par commune, on sélectionne la collection. On peut affiner la sélection en indiquant une section, une feuille ou plus simplement en indiquant un lieu que l’on connaît dans le champ de recherche libre (Bauzem, Marjorie, etc.).
Fouilles archéologiques : des ateliers antiques de potiers mis au jour à Périgueux.En marge des travaux réalisés rue Claude-Bernard et dans le quartier de Vésone, les archéologues ont notamment découvert plusieurs fours de potiers. De nouvelles données sur le Périgueux antique.
RÉSULTATS DES CLOCHERS D'OR
1 – Prix du Conseil départemental (1 500 euros) : Tocane Saint-Âpre-Un village en Périgord, 1850-2000 de Françoise Aristizabal, Eric Belle, Jean-Luc Doat (Les Amis du Patrimoine de Tocane-Saint-Âpre). 2 -Prix Jean-René Bousquet (550 euros) : Nous, de Coux-et-Bigaroque-Mouzens en Périgord ’ Histoire des gens et de leur terre, par Monique Bourgès Audivert. 3 – Prix des sociétés savantes (400 euros) : Sublime Périgord-La fabrique d’un territoire d’exception, par Philippe Grandcoing et Hélène Lafaye-Fouhéty. 4-Prix des Lauréats (400 euros) : Chroniques du pays de Saint-Astier ’ De louis XIV à Bonaparte : 1670-1799, par Françoise Bourreau-Raluy. 5 – Prix Périgord historique (350 euros) : Saint-André-Allas-Histoire & chroniques, par Anne Bécheau. 6 – Prix Dominique-Lavigne (350 euros) : Le patrimoine des écrits anciens du Montignacois, par Jean-Michel Faure. 7 – Prix des libraires (250 euros) : Les Merles, 28 avril 1944 ’ Enquête sur une expédition meurtrière pendant l’Occupation allemande dans un village du Nord-Dordogne, par Jean-Michel Lahieyte. 8 – Prix du terroir ex-aequo (100 euros) : La Chapelle-Gonaguet-Deux paroisses, une commune aux portes de Périgueux, par Catherine Schunck. 9 – Prix du terroir ex-aequo (100 euros) : Un village du Périgord noir d’un siècle à l’autre-Jayac (1820-1940), par Bernard Gallinato-Contino. 10 – Prix du terroir ex-aequo (100 euros) : Hercule & Claude-Du devoir de résistance au désir d’humanité : Michelle Puyrigaud- Roger Ranoux, biographies par Denis Toison. 11 – Prix du terroir ex-aequo (100 euros) : Marie à livre ouvert-Les vitraux de Notre Dame de Capelou en Périgord, par Évelyne Lemasson. 12 – Prix du terroir ex-aequo (100 euros) : Les oubliés de l’histoire ’ Répertoire intégral, commenté et illustré des prisonniers de guerre du Périgord et de Gironde rattachée (1939-1945) ’ Tome I (A-B), par Jean-Jacques Gillot, avec Francis-André Boddart, Guy-Francis Lachapelle du Bois, Martine Pinaud et divers contributeurs.
Ce WE, notre président a été intronisé par la confrérie du pâté de Périgueux.
Fouilles Marsac, visite privée ce matin, l'ADRAHP remercie le service archéologique départemental ainsi que l'ensemble de l'équipe d'archéologues pour leur accueil
complément d'informations sur les maisons de bois
Par Jean-Claude Carrere
merci à lui
À LIRE : le dernièr livre de Bernard Fournioux.
LE MONDE MÉDICAL EN PÉRIGORD au moyen-âge
Bilan de ces journées :
La table-ronde de Chancelade, organisée dans le cadre des 1res Journées d’Archéologie et d’Histoire initiées par C. Chevillot (Chercheur associé CReAA 6566 du CNRS, Université de Rennes I - ADRAHP) avec Francis Tassaux (Institut Ausonius - Université de Bordeaux-Montaigne) avait pour thème : Entre Lot et Sèvre : routes, voies fluviales et habitat (IIe s. av. J.-C. - XVIIIe s. ap. J.-C.). Entre 350 et 400 personnes ont assisté aux communications sur ces deux journées.
L’espace choisi correspondant aux actuels départements de la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne et le Lot-et-Garonne, est traversé d’est en ouest par cinq voies fluviales qui sont recoupées par une série de routes méridiennes de grand parcours. Le but de ces journées de Chancelade était d’envisager l’histoire de ces réseaux de communication et de la circulation des hommes et des marchandises sur la longue durée, entre la Protohistoire et la Révolution Française, en rapport avec les habitats.
Pour la connaissance, la protection et la valorisation de ce patrimoine routier et fluvial il a été fait appel aux différents acteurs impliqués :
• associations d’archéologie et d’histoire du territoire concerné (organisé par l’ADRAHP avec Ausonius),
• professionnels de l’archéologie préventive,
• du Service Régional de l’Archéologie,
• du Service Départemental d’Archéologie de la Dordogne,
• chercheurs de l’Université et du CNRS.
Le bilan de ces journées de travail autour des voies de communication est très positif et a permis de nombreux échanges entre les participants et le public. En effet, habituellement l’archéologie et surtout les comptes-rendus de fouilles et de recherches et encore plus les discussions ouvertes au public en salle, sont rares.
Le public, simple curieux ou chercheur, a pu librement parler avec les intervenants permettant de capter beaucoup plus leur attention. Une façon de faire communiquer l’intérêt des amateurs et des professionnels.
Une fois les textes des communications réunis, les Actes de cette table-ronde devraient voir le jour en 2023, l’impression étant assurée par l’ADRAHP : la maquette, la composition et le montage seront réalisés par C. Chevillot.
En conclusion : Vivement les prochaines journées en 2024.
C. Chevillot
JEAN-YVES RIGNAULT nous informe : projet Lidar
Si vous désirer nous rejoindre sur un site moins conventionnel
Adresse groupe "les amis de l'ADRAHP"
https://www.facebook.com/groups/157453061634779/invited/
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L'Épalourdie
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